Cette édition 2025 des références économiques en agriculture bio présente les résultats technico-économiques et financiers des exploitations adhérentes aux Cerfrance.

Cette édition 2025 compile les résultats 2024 des départements du périmètre de l’Atelier des études économiques.  

Cette étude contient des références clés pour vous situer en termes : 

  • d’excédent brut d’exploitation (EBE) et de résultats, 
  • d’indicateurs de développement durable, 
  • de marges brutes par production, etc. 

Les principales tendances des références économiques agriculture bio 2025

Un marché bio qui se stabilise 

En 2024, le marché du bio progresse modestement de 0,8 % en valeur sous l’effet de l’érosion des volumes (-1.1%) et une hausse des prix à la consommation (+1.9%).

Les Grandes et Moyennes Surfaces (GMS) ne jouent plus leur rôle de moteur dans le développement du marché avec une offre de références bios proposées en diminution (-22% en 2 ans).

Toutefois, les ventes dans la restauration hors foyer continuent à progresser (+8%) ainsi que dans les magasins bios et en ventes directes.

En termes de production, l’année 2024 s’inscrit dans la continuité de 2024 avec un recul des surfaces bio certifiées (- 2%) mais un nombre de producteurs qui progresse dans les mêmes proportions.

Filière viande bovine : une pénurie qui offre des débouchés 

Le marché de la viande bio est en recul.

Les abattages de gros bovins diminuent : –11 % pour les animaux allaitants et –3 % pour les animaux laitiers en 2024.

Le chiffre d’affaires de la filière recule à nouveau en 2024, retrouvant son niveau d’il y a sept ans, alors même que les prix à la consommation ont fortement augmenté sur la même période. Face au manque de disponibilité d’animaux dans la filière conventionnelle, un nombre croissant de bovins bio sont directement valorisés dans le circuit conventionnel, dès leur départ de l’exploitation.

Filière laitière : des producteurs qui résistent à la crise

La filière laitière a été fortement impactée par la baisse des ventes dans les grandes et moyennes surfaces (GMS).

Dans un contexte de surproduction, les producteurs de lait bio font preuve d’une grande résilience face à la crise.

Le prix du lait s’établit à 516 € pour 1 000 litres, se rapprochant désormais des niveaux observés en production conventionnelle.

Depuis trois ans, 40 % du lait biologique est écoulé directement sur le marché conventionnel.

Filière œufs : un marché de l’œuf porteur 

En 2024, la consommation d’œufs a progressé de 2 %, et la tendance s’est confirmée sur le premier semestre 2025 avec une hausse supplémentaire de 4 %.

La filière bénéficie d’une demande soutenue dans un contexte général de prix alimentaires élevés : l’œuf demeure la protéine animale la plus abordable pour les ménages.

Filière viticole : une part du vignoble conduit en bio toujours au-dessus des 20 %

Les ventes de vin bio progressent de nouveau de 8 % tous circuits confondus. La filière se distingue par une faible part de production commercialisée en grande surface : seulement 14 % des vins bio y sont vendus.

Filière légumes : la filière retrouve son chiffre d’affaires d’avant crise

En 2024, la consommation de légumes biologiques retrouve son niveau d’avant-crise en valeur.

La consommation de légumes s’effectue majoritairement en vente directe et dans les magasins spécialisés, tandis que les grandes surfaces représentent moins de 30 % des volumes écoulés.

Filière grandes cultures : Récolte 2025 probablement excédentaire

Les cotations des céréales ont momentanément retrouvé leur niveau d’avant-crise : environ 500 €/t pour le blé panifiable et 400 €/t pour le blé fourrager.

Toutefois, ces prix plus rémunérateurs n’ont pas suffi à compenser la forte baisse des rendements enregistrée dans les exploitations. En 2024, la surface de grandes cultures conduites en agriculture biologique diminue de 12 %, et la demande se stabilise.

Retrouvez l’intégralité de l’étude Références économiques agriculture bio 2025 en cliquant sur le lien ci-dessous :  

Rédigé par notre Expert Cerfrance ✏️