Salon Bio gaz 19 – 20 mars à Nantes

Salon Bio gaz 19 – 20 mars à Nantes

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Conférence sur le thème : « Analyse des risques d’un projet de méthanisation »

Présentation des bonnes pratiques pour une meilleure maîtrise des risques techniques, économiques ou humains.

Co-animé par CERFRANCE Vendée, OPTEAM RH et l’ADEME

Le 20 mars à 13 h 30

Si vous ne pouvez vous rendre à la conférence, vous pouvez solliciter CERFRANCE Vendée pour accompagner votre projet de méthanisation, du pré-projet jusqu’à la finalisation.

Patience et motivation : deux qualités pour envisager un projet de méthanisation

Patience et motivation : deux qualités pour envisager un projet de méthanisation

Malgré une certaine complexité technique et réglementaire et des perspectives économiques qui mettent du temps à se dessiner, la filière s’organise et se structure. Pour le grand ouest cela correspond à une quarantaine de projets certifiés en 2014. Interview de Paul Cocault, conseiller énergie CERFRANCE Vendée.

 

Quelles sont les perspectives de développement sur le territoire Vendéen ? 

Les perspectives de développement de projet sont variées et de nombreuses adaptations sont envisageables. Les typologies de projet se multiplient : projets individuels, projets collectifs avec ou sans partenaires, projets territoriaux.

Pour autant les conditions de réussite à réunir pour rentabiliser les investissements nécessite de procéder avec méthodes pour analyser vos atouts et mener votre projet jusqu’au bout.

 

Comment dimensionner un projet de méthanisation ? 

Trois éléments majeurs déterminent le dimensionnement de l’installation de méthanisation :

– Le potentiel de gisement (interne / externe),
La valorisation de la chaleur (interne/externe),
– La valorisation du digestat et/ou le traitement des effluents. Aucune exploitation ne dispose d’une situation optimisée pour chaque axe. Il faudra donc en travailler au moins deux, voire les trois, et se donner des priorités.

Le potentiel de gisement dépend du périmètre que l’on se donne (autonomie totale ou partielle). On établira la puissance de l’installation sur la capacité méthanogène de la période la plus basse, qui dépend de nombreux paramètres : nature et fraicheur de la matière, variation saisonnière en qualité et volume … La sécurité et la régularité d’approvisionnement sont donc des éléments essentiels. Le porteur de projet devra trouver un compromis entre « grossir » son installation pour rechercher des économies d’échelle, en incorporant une plus grande quantité de matières externes à l’exploitation, et limiter les apports extérieurs pour conserver une sécurité sur l’autonomie. La valorisation de la chaleur est primordiale aussi. Mieux elle est valorisée, plus le tarif de revente de l’électricité est élevé.

 

Cette obligation de valorisation n’est ce pas contraignant ? 

Cette obligation de valorisation peut paraître  contraignante, mais cela peut ouvrir des perspectives de nouvelle activité ou d’amélioration des coûts de production, par exemple en économisant de l’énergie (gaz, fuel) utilisée par un atelier de l’exploitation. La cohérence entre optimisation de la chaleur et puissance de la cogénération est primordiale pour fixer la puissance de l’installation de méthanisation. Par ailleurs, l’injection de biométhane, permet de s’exonérer de cette recherche de valorisation de chaleur, mais il faut alors se situer à proximité d’un réseau de transport de gaz.

Concernant la valorisation du digestat, si l’exploitation peut accueillir des matières externes, la méthanisation s’accompagnera d’entrée d’unités N, P, K peu coûteuses. A l’inverse, si le plan d’épandage est saturé, on peut envisager intégrer la méthanisation comme un moyen de traitement des effluents produits sur la ferme, qui facilite les exports. Cependant, cela peut complexifier le projet en introduisant des technologies complémentaires de traitement de matière (séchage, centrifugeage …). 

 

Est-ce envisageable de monter un projet à plusieurs ? 

Un projet à plusieurs (agriculteurs ou non, industriels …) permet d’accéder à priori à des économies d’échelle, et à une synergie des exploitations de base. Par contre, cela nécessite une animation de groupe, un partage des décisions, des risques, des résultats, des engagements …

A chacun son type de projet. Il faut aussi clarifier la place de son exploitation dans le projet de méthanisation : apporteur de matière et de surfaces d’épandage, ou porteur de projet avec investissement pour en retirer soi-même une valeur ajoutée. Dans le cas d’association avec un investisseur, il est essentiel de rester maître des conséquences de cette implication et du projet.

 

D’un point de vue réglementaire, quels sont les éléments à prendre en compte ? 

Il est nécessaire d’appréhender assez rapidement les conséquences réglementaires (ICPE, juridique, fiscaux, sociaux, d’urbanisme,…). Plus la taille de l’installation est importante (>250 Kwe) plus les délais de traitement administratif s’allongent mais ce n’est pas le seul élément déterminant.

L’étape suivante concernera la détermination de la technologie (système d’introduction des matières, méthanisation sèche ou liquide, traitement ou non du digestat …) et de l’entreprise qui apporte la solution technique. Le travail de fond réalisé sur l’étape précédente permet d’aller rapidement à l’essentiel, le porteur de projet connaît la nature de sa matière, ses besoins en stockage et en réseau de chaleur… Le coût de l’investissement global est bien sûr important. Mais la fiabilité sur la durée, du constructeur et de sa technologie l’est plus encore.

 

Quelles questions doit on se poser par rapport au constructeur ? 

Quelle garantie apporte-t-il pendant la conduite du chantier, et lors du suivi de production ? S’engage t-il sur un niveau de production minimal ? Quelle est sa réactivité en cas de panne de l’installation ? Quand tous les éléments techniques sont validés, il est important d’en faire la synthèse économique en intégrant les besoins de renouvellement ou de maintenance de matériels, les coûts de collecte des matières, les charges fiscales (selon la nature des activités), sociales (selon la situation des personnes associées) et financières.

 

Quelles sont les incidences sur l’exploitation agricole ? 

Les incidences sur l’exploitation agricole devront être chiffrées pour avoir une vision consolidée de la méthanisation et de la vie de l’exploitation sur la durée du contrat (15 ans). Le temps de travail est parfois un élément limitant. Les besoins sont très variables entre les projets selon les technologies, l’optimisation du site, la collecte ou la réception de matières.

On analysera aussi le besoin de financement spécifique de la période transitoire (construction et montée en puissance de l’unité). Le business plan sur 15 ans a besoin d’être travaillé et optimisé avant d’être présenté aux financeurs. La coordination avec le constructeur, le dossier ICPE (méthanisation et élevage), le dossier de demande de subvention, le dossier de financement déposé auprès des banques, la création de société (si nécessaire), l’établissement du pacte d’actionnaire (le cas échéant), la rédaction des contrats d’apports de matière (sécuriser l’approvisionnement), ou de vente de chaleur (sécuriser cette recette) sont autant de points à maîtriser.

 

Quels derniers conseils donneriez-vous à un exploitant agricole intéressé par la méthanisation ? 

Les démarches de réflexion et de décisions sont relativement longues. Envisager un projet de méthanisation nécessite donc de la motivation et du temps. L’implication et la curiosité des porteurs de projets facilitent l’appropriation de ce nouveau métier : méthaniseur. Cette première phase d’apprentissage sera complétée par la période de mise en service et de démarrage de l’unité. Enfin, une fois la mise en service réalisée, les porteurs de projet auront une période de prise en main de leur outil de travail. Il faut s’approprier l’ensemble des paramètres à surveiller.

L’acquisition de ce savoir-faire permet d’être autonome et d’optimiser son installation sur la durée.

Parcours méthanisation

Parcours méthanisation

 

Patience et motivation : deux qualités pour envisager un projet de méthanisation

CERFRANCE, acteur dans la réalisation de la 1ère unité d’injection de biométhane dans l’ouest

A Mortagne-sur-Sèvre, 10 agriculteurs de 4 exploitations différentes se sont associés pour créer une société : la SAS AGRI Biométhane. Leur idée : porter un projet de méthanisation avec valorisation du biogaz en biométhane pour l’injecter dans le réseau de distribution du gaz naturel. Les agriculteurs d’Agribiométhane et CERFRANCE Vendée ont le plaisir de vous inviter, samedi 21 juin 2014 de 09h 00 à 16 h à visiter leurs installations.

 

AgriBioMéthane en quelques chiffres :

Bénéfices énergétiques
6 GWh de biométhane injecté chaque année = Les besoins en chauffage de près de 500 foyers couverts par le biométhane injecté

Bénéfices écologiques
15 000 tonnes de CO2/an évitées

Bénéfices agricoles
1600 tonnes de digestat solide composté
17 000 m3 de digestat liquide épandu
70 tonnes/an d’engrais chimique économisé

*Hypothèse : 8000 heures de fonctionnement/an. Consommation d’un client moyen de GrDF = 12 GWh/an

Les agriculteurs d’Agribiométhane et CERFRANCE, qui a contribué à la mise en place de cette unité en réalisant notamment le montage financier et juridique,ont le plaisir de vous inviter à la visiter samedi 21 juin de 09 h à 16 h.

Agribiométhane se situe à Mortagne sur Sèvre, route du Puy St Bonnet, près de la ferme du Poitou (flèchage prévu)

 

Télécharger l’invitation_agribiomethane

 

 

Méthanisation : les installations exonérées de taxe foncière sur le bâti en 2015

Méthanisation : les installations exonérées de taxe foncière sur le bâti en 2015

Les collectivités locales peuvent voter l’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties, pour 5 ans, des installations et bâtiments destinés à la production de biogaz, d’électricité et de chaleur issus de la méthanisation.

Les communes doivent avoir délibéré avant le 1er octobre 2014 pour que cette exonération soit possible dès 2015. Cette exonération pourra alors s’appliquer à compter du 1er janvier qui suit l’achèvement des installations et bâtiments et ce pendant 8 ans.

Comment bénéficier de cette exonération ?

Vous devrez adresser une déclaration au service des impôts.

ENERGIE : 130 unités de méthanisation à la ferme en France

ENERGIE : 130 unités de méthanisation à la ferme en France

En France, nous comptons 130 unités de méthanisation à la ferme et 120 en construction. Le coût de l’investissement moyen s’élève à 950 000 € pour une puissance moyenne de 190 kWe.

La méthanisation en chiffres :
  SAU moyenne par projet : 330 ha

  40% des sites individuels compte un atelier bovin lait

  En moyenne, il faut compter 3,6 associés par unité


Le sujet vous intéresse ? Participez à une réunion d’information organisée par C2A

L’association C2A organise une réunion d’information sur le thème de la méthanisation. Plusieurs spécialistes seront présents :

– Méthajade, un constructeur de méthaniseur expliquera sa technologie,

– Algae green value, annoncera ses solutions pour l’utilisation de la chaleur,

– Diag’Vital, présentera des éléments d’appréciation de la valeur du digestat

– CERFRANCE Vendée, exposera son accompagnement global de projet : du dimensionnement technique à l’étude économique, en passant par le financement, la recherche de subvention, l’optimisation sociale et fiscale, l’approche réglementaire, environnemental notamment …

 

Cette réunion aura lieu le 28 novembre 2013, dans une agence  CERFRANCE Loire Atlantique à Saint Hilaire des Chaléons, PA du pont Béranger, 9 ure Jean-François Béranger Champolion. 

Si vous êtes intéressés, pour un accompagnement individuel, ou pour participer à cette réunion, prenez contact à l’adresse mail formation@85.cerfrance.fr  ….

Pour connaitre le programme complet, cliquer ci-après : INVIT