par Céline Vailhen | Oct 21, 2014 | Agro-Environnement
CERFRANCE Vendée est partenaire de l’évènement « Les Bio pratiquent » organisé par la coordination agrobiologique des Pays de la Loire. A ce titre, nous présenterons les repères technico-économiques de l’exploitation de Pascal Hurtaud à Château Guibert, jeudi 30 octobre prochain.
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En savoir + sur les Bio Pratiquent
par Céline Vailhen | Oct 21, 2014 | Aides
Le 5ème programme d’actions directive Nitrates modifie une partie des éléments de détermination de la conformité de la capacité de stockage des effluents d’élevage.
Dans ce cadre, au niveau de la région des Pays de La Loire, un programme d’aide à l’investissement serait ouvert spécifiquement pour les JA aidés, selon des modalités d’éligibilité qui restent à préciser.
L’enveloppe budgétaire, le niveau de subventions et les critères d’accès aux aides à l’investissement pour les travaux de mise aux normes restent toutefois à préciser.
Vous êtes concernés si vous respectez cumulativement les conditions suivantes :
- Vous êtes installé depuis le 01/01/2012,
- Des investissements de mise aux normes sont prévus dans votre PDE.
Dans ce cas si vous souhaitez augmenter vos capacités de stockage, vous devez vous déclarer avant le 1er novembre 2014. Le document est à envoyer à la DDTM. Vous vous engagez alors à réaliser les travaux de mise aux normes avant le 1er octobre 2016.
ATTENTION, ce document ne vaut pas demande de subvention, vous devrez pour cela remplir un dossier ultérieurement.
Si vous souhaitez des explications complémentaires au remplissage du formulaire, ou si vous souhaitez vérifier votre situation vis-à-vis de votre besoin de stockage des effluents, vous pouvez solliciter l’appui d’un conseiller environnement CERFRANCE Vendée.
par Céline Vailhen | Sep 9, 2014 | Actualité Générale
Exploitation moyenne spécialisée

Vente à l’expédition: huîtres emballées à destination des grandes et moyennes surfaces, poissonneries et restaurants.
Vente au détail: huîtres vendues au détail, le plus souvent sur les marchés.
Résultats économiques et financiers

En 2013, malgré la hausse de la valeur ajoutée, la rentabilité de la production décroît.
par Céline Vailhen | Sep 9, 2014 | Cuniculture
Exploitation moyenne spécialisée

Résultats économiques et financiers
Avec un résultat d’exercice de 20 500 €/UTAF, la rentabilité des élevages de volailles diminue sensiblement. La production de poulets est toujours favorisée par une bonne dynamique à l’exportation alors que le marché de la dinde s’effrite. De plus, la conjoncture en canards se dégrade.
L’évolution défavorable du coût alimentaire, et l’impossibilité de répercuter cet effet sur les prix de vente engendre une réduction du niveau des marges brutes au m² chez les éleveurs..

Les marges brutes au m2
En 2013, les marges brutes diminuent dans l’ensemble des productions.
Le canard souffre de manière conséquente


Critères technico-économiques en lapins
Les niveaux de marge brute 2013 se maintiennent au niveau de 2012. la valorisation des lapins s’adapte au coût alimentaire pour assurer un relatif maintien des marges.

par Céline Vailhen | Sep 9, 2014 | Porc
Exploitation moyenne spécialisée

Les exploitations porcines spécialisées en Pays de la Loire ont réalisé en 2013 des investissements significatifs pour mettre aux normes bien être leur outil et le moderniser. Contrairement aux années précédentes, le capital d’exploitation par truie enregistre donc une hausse de 15 à 20 % et le niveau d’annuités dépasse les 400 € en moyenne par truie.
Avec 172 truies présentes, la taille de l’élevage naisseur engraisseur spécialisé a connu une hausse de 35 % en 10 ans. Celle-ci est liée à l’arrêt de petits élevages, et au développement des ateliers restants. Dans le même temps, la productivité de la main d’œuvre a évolué moins vite (+ 9 %) : le choix de recourir à des salariés a sans doute limité la capacité d’investissement dans l’amélioration de l’efficacité de la main d’œuvre.

Résultats économiques et financiers
En juillet 2013, le résultat net par UTAF des producteurs spécialisés s’élève à 36 200 €. Il est en baisse de 6 000 € en un an avec les reculs simultanés des marges cultures de vente et de la marge sur l’atelier porc.
Le taux d’endettement global est en retrait d’un point. Les dettes à moyen terme progressent suite à la hausse des investissements et les dettes à court terme s’accroissent à nouveau sous l’effet de la forte augmentation du prix de l’aliment en 2013. Toutefois, les résultats diminués des prélèvements privés maitrisés des exploitants ont permis de conforter les capitaux propres des élevages.
La trésorerie nette globale chez les éleveurs naisseurs engraisseurs spécialisés se dégrade de 30 € par truie en un an. 36 % des élevages se situent au-delà du plafond de leur ouverture de crédit. La conjoncture 2013 a fragilisé à court terme les élevages au moment où ceux-ci devaient investir pour garantir leur accès au marché.
Prix du porc et coût de l’aliment

Au Marché du Porc Breton, le prix moyen pour l’année 2013 s’établit à 1,464 € du kg de carcasse, soit une progression d’un centime par rapport à 2012.
La morosité de la consommation européenne et les difficultés à l’export à partir de l’automne ont stoppé la hausse du prix du porc consécutive à la baisse de production dans la plupart des états membres de l’Union.
Le prix de l’aliment IFIP pour les porcs à l’engrais se situe à 290 € la tonne sur 2013, soit une hausse de 23 €. Il a progressé plus vite (+ 9 %) que le prix de vente au MPB (+ 1 %).
Critères technico-économiques

En 2013, le coût de revient atteint 1,717 € par kg de carcasse. Il est en hausse de 18 cts entre juillet 2013 et juillet 2012. Malgré des performances techniques en légère progression, l’augmentation du prix de l’aliment est directement responsable d’une hausse du coût alimentaire de 13 cts du kg. Contrairement aux années précédentes, les charges de structure augmentent et ceci impacte de + 3 cts le coût de revient.
Coût de revient en 2013 : 1,717 € / kg de carcasse

Avec un prix de l’aliment en hausse (le coût alimentaire représente 64% du coût de revient), l’indice de consommation global (ICG) est le premier levier d’optimisation économique devant la productivité des truies. Une baisse de 0,1 point d’ICG équivaut à un gain de 70 € de marge brute par truie présente ou 13 000 € pour l’élevage moyen.
En juillet 2013, le prix de vente perçu par l’éleveur (1,647 € / kg) ne permet pas de faire face au coût de revient ; il manque en moyenne 7 cts du kg de carcasse. Autrement dit, deux éleveurs sur trois sont dans l’incapacité de rémunérer en totalité leur main d’œuvre.
Sur le premier semestre 2014, la baisse du prix de l’aliment (- 10 € la tonne par rapport au 1er semestre 2013) semble insuffisante compte tenu de la nouvelle dégradation du marché du porc (fermeture des frontières russes au porc européen).
Cependant, les perspectives de consommation favorables à moyen terme (marchés asiatiques en particulier) doivent inciter la filière française à se mobiliser pour être en capacité d’exporter et pour mieux gérer la double volatilité prix de vente du porc / prix de l’aliment. C’est à ces conditions que les éleveurs de notre région retrouveront de la visibilité pour se positionner en terme de stratégie et pour profiter des embellies de conjoncture à venir.