
Le chiffre du mois – Lapins
2,41€
c’est le prix au kg du lapin au semestre 2 2024
Zoom sur les chiffres clés Lapins


La télédéclaration concernant les aides dédiées aux ovins, caprins et bovins est ouverte depuis le 1er janvier 2025. Pour réaliser la demande d’aide, connectez-vous avec vos identifiants sur le site TéléPAC.
Comme chaque année, la date limite de demande pour les ovins et caprins est fixée au 31/01/2025.
Pour rappel, les conditions d’éligibilité de l’aide ovine sont :
Pour être éligible à l’aide caprine, les conditions suivantes doivent être respectées :
La date limite de dépôt de la demande d’aide bovine est le 15 mai 2025.
Les conditions d’éligibilité de l’aide bovine sont :
Les notices sont disponibles sous télépac dans l’onglet « formulaire et notices 2025 ».
Retrouvez ici l’analyse économique de nos experts et les perspectives de l’aviculture pour les années à venir.
Les volailles connaissent un fort engouement en France, étant la seule viande à avoir vu sa consommation augmenter en 2023, avec une hausse de 3,6 % par rapport à 2022. Chaque habitant a consommé en moyenne 28,8 kg au cours de l’année (2ème viande la plus consommée en France derrière la viande de porc). Pour répondre à cette demande, la filière a déployé tous ses efforts pour relancer la production après plus de deux ans d’influenza aviaire, réussissant ainsi à augmenter sa production de 2 % en 2023. Cependant, elle fait face à une concurrence croissante d’importations à bas coût, qui ont progressé de 3,2 % par rapport à 2022. Les poulets, qui constituent près de 80 % des volailles consommées en France, sont particulièrement impactés par l’afflux massif de volailles. En 2023, 50 % des poulets consommés en France étaient encore importés.
Malgré une inflation persistante sur les produits alimentaires, les volailles ont su se distinguer des viandes porcines, bovines et ovines qui ont vu leur consommation diminuer. Selon les indices des prix à la consommation de l’INSEE, l’indice des viandes a augmenté de 10,8 %, tandis que celui des volailles a progressé de 8,9 %. Cependant, il convient de nuancer ce dynamisme de consommation, car il est principalement attribuable à la viande de poulet, qui a crû de 3,1 %. En revanche, la consommation de viande de dinde et de pintade a reculé et la viande de canard, quant à elle, a connu une croissance de 12,4 %, soutenue par un regain de production et d’offre.
En 2022, la production de volailles de chair a atteint des niveaux particulièrement bas en raison d’une épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) inédite affectant l’ensemble de la filière avicole. En 2023, ce secteur a continué d’être impacté par l’IAHP, avec une production ne commençant à se rétablir qu’à partir d’avril, grâce à l’apaisement de l’épizootie et à la levée progressive des restrictions de mise en place. C’est dans ce contexte que la situation des filières avicoles s’est malgré tout améliorée avec des abattages en augmentation de 2 %, mais qui restent en deça de la moyenne quinquennale des années 2018 à 2022.
Les filières Label Rouge et Bio, quant à elles, subissent l’arbitrage des consommateurs français qui ont tendance à se détourner des produits plus onéreux et à se diriger vers des produits standards qui montent en gamme. Les mises en place de volailles Label Rouge ont baissé de 5 % sur 2023. Quant au bio la production a reculé de 14 % par rapport à 2022.
Le premier semestre de 2022 a été marqué par une augmentation sans précédent des prix des céréales et des tourteaux, en raison du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Cette tension sur les prix a progressivement diminué au second semestre 2022. En 2023, les prix ont significativement baissé, grâce à une offre mondiale abondante. Toutefois, il est important de nuancer cette baisse, car les prix demeurent supérieurs à ceux de 2021, restant élevés dans un contexte de forte demande et d’aléas climatiques.
Les exportations françaises de viandes et préparations de volaille ont diminué de 5,8 %, malgré un contexte de reprise de la production par rapport à 2022 et plus particulièrement vers l’UE.
L’année 2023 a été caractérisée par une reprise progressive de la production, ce qui a quelque peu atténué l’augmentation des importations. Cependant, le déficit global des échanges de viande de volaille s’est à nouveau détérioré, tant en volume (- 447,7 ktec) qu’en valeur (- 1,2 milliard d’euros).
Pour découvrir l’analyse complète : rendez-vous ici.
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la production caprine pour les années à venir.
Après une année 2022 marquée par une forte inflation généralisée, certains postes, des charges comme des produits, retrouvent des niveaux similaires au passé. Les produits progressent davantage que les charges, améliorant les résultats des exploitations orientées lait de chèvre.
Pour découvrir l’analyse complète : rendez-vous ici.
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la cuniculture pour les années à venir.
La production de lapins en France a connu une tendance baissière depuis plusieurs années, et cette situation s’est poursuivie en 2023 avec une diminution des abattages de 8,6 %. Les coûts de production élevés, notamment liés à l’alimentation animale (qui a subi l’impact de la hausse des prix des matières premières), ont poussé de nombreux éleveurs à cesser leur activité.
La consommation de viande de lapin en France a tendance à diminuer depuis maintenant plusieurs années. En 2023, cette baisse s’est poursuivie, mais également en 2024 (environ 9 %). Le lapin reste une viande moins consommée dans la culture alimentaire française comparée à des viandes comme le poulet ou le porc.
La France est de plus en plus dépendante des importations de viande de lapin (+11,4 % en 2023). Les volumes de lapins importés en provenance de Chine ont progressé fortement durant l’année (+36 %).
Les exportations françaises de viande de lapin restent limitées. La baisse de la production nationale a aussi affecté les capacités d’exportation.
La demande sociétale pour un meilleur bien-être animal et des méthodes d’élevage plus respectueuses de l’environnement pousse le secteur à évoluer. En 2023, certains éleveurs ont commencé l’élevage en parcs ou en plein air.
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Durant l’année 2023, le prix de vente du porc reste exceptionnel. En effet, il se situe au-dessus de 2 €/kg de début 2023 jusqu’en septembre. La moyenne du prix 2023 au Marché du Porc Breton s’établit à 2.115€/kg contre 1.725 en 2022, soit une hausse de 23 %.
Cette progression du prix de vente s’explique par une réduction de la production en Europe. La fièvre porcine africaine et l’augmentation du coût de l’aliment sont les 2 facteurs principaux d’arrêt d’élevage et donc de cette baisse de production.
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La forte progression du prix payé aux producteurs a profité à la consolidation financière et à l’amélioration des revenus des exploitations laitières. Le prix payé a amorcé une baisse sur fin 2023, en parallèle de la hausse conjoncturelle des charges (aliments, engrais, charges de structure notamment). Point de vigilance important face à l’inertie de la hausse des charges de structure.
Enjeu incontournable de sécurisation du revenu, dans un contexte de réchauffement climatique propice aux évènements climatiques exceptionnels.
Pour découvrir l’analyse complète : rendez-vous ici.
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière bovins allaitants pour les années à venir.
Le prix payé aux éleveurs a continué de progresser. Le facteur premier de cette hausse reste le manque de production, phénomène engagé depuis quelques années. Après une année 2022 délicate sur les aspects fourragers, 2023 a été favorable. Le point marquant reste la hausse des coûts de production, avec une forte évolution des charges opérationnelles qui pénalisent les niveaux de marge brute. La fin d’année 2023 laisse entrevoir des mois délicats à venir. Les conditions climatiques qui pénalisent la mise en place des cultures, conjuguées aux aspects sanitaires risquent de peser sur le niveau de performances.
Pour découvrir l’analyse complète : rendez-vous ici.
Dans cet article, nous faisons le point sur l’état d’avancement des appels à projet des campagnes PCAE Élevage précédentes et les prochaines étapes à suivre.
Afin de bénéficier du solde de l’aide PCAE sur ces dossiers, il faut impérativement avoir finalisé les travaux, suivi la formation et fait la demande de paiement avant le 31/12/2024.
Un grand nombre de dossiers ayant été déposés lors de la dernière campagne de 2022, l’instruction et le paiement de ces dossiers ont été retardés.
Le second appel à projet du PCAE Élevage 2024 est ouvert depuis le 2 septembre. Les dossiers de demande de subvention pourront être déposés jusqu’au 29 novembre 2024.
L’objectif du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) est d’aider les agriculteurs à investir pour améliorer leur performance économique, le bien-être animal, les conditions de travail, la biosécurité et leur impact sur l’environnement.
Le PCAE élevage concerne les productions de bovins, ovins, caprins, équins, porcins, volailles et lapins.
Les agriculteurs, les sociétés et les CUMA sont éligibles. Le porteur de projet doit :
Le PCAE peut concerner des projets variés.
Les projets éligibles dépendent de l’investissement sollicité et de la filière. Des investissements éligibles sont spécifiques à la filière volailles par exemple.
Quelques exemples d’investissements pour les filières bovins, ovins, caprins, veaux boucherie et équins :
Vous trouverez la liste des investissements éligibles dans le règlement de PCAE élevage 2024 disponible sur le site du conseil régional : Je me renseigne
À noter que sont inéligibles :
Une dépense est éligible à condition :
Le montant minimum des dépenses est de 10 000€ ou 5 000€ pour un projet biosécurité lié à la gestion sanitaire.
Le montant maximum est de 80 000€ sauf pour les projets suivants :
La transparence GAEC s’applique. Le plafond est multiplié par 1,8 si présence de deux associés, par 2,1 si trois associés et par 2,3 si quatre associés ou plus.
Le taux d’aide est de 30% des dépenses éligibles dans la limite du plafond avec une majoration de 10% pour les jeunes agriculteurs avec DJA et âgés de moins de 41 ans au moment de la demande. Si le jeune est en société, alors le taux supplémentaire s’applique au prorata des parts sociales détenus par le jeune.
Après avoir vérifié que le dossier est complet, le dossier est sélectionné sur un calcul de point. Il faut un minimum de 50 points pour être sélectionnable. Le calcul du nombre de points se fait sur plusieurs critères :
Si le dossier atteint au moins 50 points, alors il passe en comité de sélection qui accorde ou non l’aide.
La priorité sera donnée aux projets avec des montants d’investissements éligibles majoritaires à plus de 50%. En cas d’égalité, la priorité est donnée aux jeunes agriculteurs/nouveaux agriculteurs et aux demandeurs déposant un 1ᵉʳ dossier.
Lors d’une demande PCAE, le porteur de projet se doit de respecter plusieurs engagements au moment du dépôt, pendant les travaux, au moment de la demande d’aide et pendant 5 ans à compter de la date d’engagement juridique.
Il s’engage notamment à :
Le dossier est à déposer sur le site du conseil régional.
Les document et accès sont disponibles sur le site des Pays de la Loire : Je consulte
Nouveauté à compter de ce 2ᵉ appel à projet : le Dexel (diagnostic environnement de l’exploitation) et la déclaration de conformité ne sont plus à fournir. Néanmoins, chaque exploitation doit respecter les réglementations environnementales, ICPE, etc.
Re/découvrez notre article PAC 2024 : Dossiers déposés, et après ?
Poste
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Les systèmes d’élevage herbagers des Pays de la Loire sont éligibles à une aide MAEC « bien être animal herbivore », avec 3 niveaux possibles.
Le nombre d’élevages diminue au fil des années en Pays de la Loire. Les Mesures Agro-Evironnementales et Climatiques (MAEC) sont un outil parmi d’autres pour maintenir des élevages herbagers favorables à la biodiversité, à la qualité de l’eau.
Dans les zones géographiques ayant déjà des PAEC (projet agro-environnementaux et climatiques) comme certains bassins versants vendéens, cette MAEC existe déjà. L’extension vise les exploitations éligibles en dehors de ces zones. Les productions éligibles à ce dispositif sont les élevages bovins, ovins et caprins. L’engagement dure 5 ans.
Le tableau ci-dessous (source Chambre d’Agriculture Pays de la Loire) résume les 3 niveaux de cette MAEC. Il est provisoire car les éléments définitifs sont inconnus à la date de parution de cet article.
Le financement de cette MAEC varie selon le niveau (1,2,3) et la situation de l’élevage : maintenir le niveau ou évoluer au niveau supérieur au bout de la 3ème année d’engagement. Cela laisse la place à des systèmes moins herbagers d’atteindre à terme le niveau 1. Le montant versé oscille entre 6000€/an à 12000€/an selon le niveau et le choix de maintenir ou évoluer. La transparence GAEC s’applique à cette MAEC.
Le 1er appel à projet du PCAE Elevage 2024 est ouvert depuis le 1er février. Les dossiers de demande de subvention pourront être déposés jusqu’au 26 avril.
L’objectif du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) est d’aider les agriculteurs à investir pour améliorer leur performance économique, le bien-être animal, les conditions de travail, la biosécurité et leur impact sur l’environnement.
Le PCAE élevage concerne les productions bovins, ovins, caprins, équins, porcins, volailles et lapins.
Les agriculteurs, les sociétés et les CUMA sont éligibles. Le porteur de projet doit :
Le PCAE peut concerner des projets variés.
Les projets éligibles dépendent de l’investissement sollicité et de la filière. Des investissements éligibles sont spécifiques à la filière volailles par exemple.
Quelques exemples pour les filières bovins, ovins, caprins, veaux boucherie et équins :
Voici la liste des investissements éligibles dans le règlement de PCAE élevage disponible sur le site du conseil régional.
A noter que sont inéligibles :
Une dépense est éligible à condition :
Le montant minimum des dépenses est de 10 000€ ou 5 000€ pour un projet biosécurité lié à la gestion sanitaire.
Le montant maximum est de 80 000€ sauf pour les projets suivants :
La transparence GAEC s’applique sauf pour la déconstruction. Le plafond est multiplié par 1,8 si présence de deux associés, par 2,1 si trois associés et par 2,3 si quatre associés ou plus.
Le taux d’aide est de 30% des dépenses éligibles avec une majoration de 10% pour les jeunes agriculteurs avec DJA et âgés de moins de 41 ans au moment de la demande. Si le jeune est en société, alors le taux supplémentaire s’applique au prorata des parts sociales détenus par le jeune.
Après avoir vérifié que le dossier est complet, le dossier est sélectionné sur un calcul de point. Il faut un minimum de 50 points pour être sélectionnable. Le calcul du nombre de point se fait sur plusieurs critères :
Si le dossier atteint au moins 50 points, alors il passe en comité de sélection qui accorde ou non l’aide.
La priorité sera donnée aux projets avec des montants d‘investissements éligibles majoritaires à plus de 50%. En cas d’égalité, la priorité est donnée aux jeunes agriculteurs et nouveaux agriculteurs.
Lors d’une demande PCAE, le porteur de projet s’engage à respecter plusieurs engagements au moment du dépôt, pendant les travaux, au moment de la demande d’aide et pendant 5 ans à compter de la date d’engagement juridique.
Il s’engage notamment à :
Le dossier est à déposer sur le site du conseil régional. Les document et accès sont disponibles ICI
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière laitière pour les années à venir.
En 2022, l’EBE/UTH décolle à 87 226 €, bien au-dessus des moyennes de 50-60 000 € dégagées depuis plusieurs années, post crise laitière. Concernant l’utilisation de l’EBE, les rapports s’inversent, avec un disponible pour prélèvements qui frôle les 60% contre 40% historiquement. L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :
Découvrez les résultats économiques des autres filières agricoles vendéennes sur l’année 2022 ci-dessous :
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière bovins allaitants pour les années à venir.
En 2022, l’EBE par UTH est de 65 000 €, bien au-dessus des années précédentes. Le revenu disponible pour l’exploitant double au regard des années antérieures, il représente 55 % de l’EBE. Malgré les bons résultats, leurs niveaux restent en dessous des moyennes de la « ferme Vendéenne ». . L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :
Découvrez les résultats économiques des autres filières agricoles vendéennes sur l’année 2022 ci-dessous :
Retrouvez ci-dessous l’analyse économique de nos experts et les perspectives de la filière caprine pour les années à venir.
Cette année 2022 particulière aura eu pour effet d’accentuer les écarts entre les meilleurs et moins performants. Près de 1 exploitation sur 10 ne permet pas de rémunérer l’éleveur, quand d’un autre coté la proportion d’éleveurs qui dégagent plus de 20 000 €/an passent de 74 % en 2021 à 84 %. L’ensemble des résultats de la filière se trouvent ci-dessous :
Découvrez les résultats économiques des autres filières agricoles vendéennes sur l’année 2022 ci-dessous :