par Céline Vailhen | Déc 10, 2018 | Porc, Volaille
Pour les élevages de porcs de plus de 2 000 places ou de 750 emplacements de truies et pour les élevages de volailles de plus de 40 000 places, l’échéance du 21 février 2019 approche pour déposer le dossier de réexamen IED et la demande d’aide à l’investissement dans le cadre du PCAE. Lire
Les élevages de plus de 2 000 places de porcs (> 30 kg) ou de 750 emplacements de truies et les élevages de volailles de plus de 40 000 places (poulets, poules, dindes, pintades, canards, oies, pigeons, faisans, perdrix, cailles) sont soumis à la directive sur les émissions industrielles (directive IED 2010/75/UE).
Cette directive vise la prévention et la réduction des pollutions émises par les installations industrielles et agricoles. Dans cet objectif, un document de référence : le BREF Elevage recense les Meilleures Techniques Disponibles (MTD).
L’ensemble des installations IED d’élevages doit justifier de sa conformité aux exigences de la version du BREF de février 2017 par l’intermédiaire d’un dossier de réexamen déposé auprès de l’Administration française. L’obligation de moyens s’étend à une obligation de résultats notamment sur le volet excrétion d’azote et de phosphore mais aussi sur les émissions d’ammoniac au niveau des bâtiments.
Les élevages concernés devront respecter et appliquer les MTD au plus tard le 21 février 2021. Si une mise en conformité de l’élevage doit être réalisée vous pouvez solliciter une aide à l’investissement dans le cadre du PCAE, avec les échéances suivantes :
- les élevages avec un SIRET finissant par un nombre impair devaient déposer leur dossier de réexamen IED avant l’échéance du 21 avril 2018,
- les élevages avec un SIRET finissant par un nombre pair ou sans SIRET disposent de l’échéance du 21 février 2019 pour réaliser le dépôt du dossier de réexamen.
A ce jour, l’ensemble des élevages à SIRET impair n’ont pas réalisé le dossier de réexamen à échéance. Si vous êtes dans cette situation, ou si vous êtes concerné par l’échéance du 21 février 2019, nous vous invitons à prendre contact avec le service Environnement au « créer formulaire de contact » afin de régulariser votre situation d’élevage dans le cadre des ICPE en IED.
par Céline Vailhen | Oct 31, 2018 | Cuniculture, Références Économiques

Lapin-Partie-détaillée
Retrouvez l’intégralité des références économiques agricoles vendéennes en cliquant ICI
par Céline Vailhen | Oct 31, 2018 | Références Économiques, Volaille
Volailles-Partie-détaillée
Retrouvez l’intégralité des références économiques agricoles vendéennes en cliquant ICI
par Céline Vailhen | Oct 31, 2018 | Porc, Références Économiques
Porc-Partie-détaillée
Retrouvez l’intégralité des références économiques agricoles vendéennes en cliquant ICI
par Céline Vailhen | Oct 30, 2018 | Caprin, Références Économiques

Chèvre-Partie-détaillée
Retrouvez l’intégralité des références économiques agricoles vendéennes en cliquant ICI
par Céline Vailhen | Oct 30, 2018 | Bovin, Références Économiques
Viande-Partie-détaillée
Retrouvez l’intégralité des références économiques agricoles vendéennes en cliquant ICI
par Céline Vailhen | Oct 30, 2018 | Bovin Laitier, Références Économiques
Production laitiere
Retrouvez l’intégralité des références économiques agricoles vendéennes en cliquant ICI
par Céline Vailhen | Oct 11, 2018 | Volaille
Pour 2018, l’appel à projet est ouvert du 1er octobre 2018 au 31 octobre 2018. Pour 2019, l’appel à projet sera ouvert courant du 1er semestre, les dates d’ouverture seront précisées ultérieurement.
Instruction des projets
Toutes les pièces constitutives du dossier doivent impérativement être à la disposition de la DDTM pour que les services puissent procéder à l’instruction de la demande. La liste des pièces à fournir est précisée dans le formulaire de demande d’aide. S’il manque une partie des pièces requises, le dossier sera considéré comme inéligible.
Critères d’éligibilité
Sont éligibles les exploitations souhaitant moderniser des ateliers d’élevage en filière volailles de chair standard ou réadapter des ateliers en filière volailles export. La filière standard se définie par : élevage en bâtiment claustré, sans parcours, ne bénéficiant pas de signe d’identification de la qualité ni de l’origine.
Attention, certains investissements sont éligibles à condition de respecter des cahiers des charges. L’agriculteur peut exécuter lui-même une partie des travaux (auto-construction), sauf couverture et charpente, électricité. Le temps passé par l’agriculteur (main d’œuvre) n’est pas éligible.
Les investissements qui seront aidés dans le cadre de cet appel à projets ne doivent pas avoir fait l’objet d’une demande d’aide au titre d’un appel à projets PCAE élevage.
Un candidat peut présenter un dossier de demande d’aide pour l’appel à projets « rénovation filière volailles de chair standard » même s’il a déjà déposé un dossier de demande d’aide pour un autre projet (sélectionné ou non) lors d’un précédent appel à projets PCAE « modernisation des bâtiments d’élevage ».
Un candidat ne peut présenter plus d’un dossier pour l’ensemble des appels à projets « rénovation filière volailles de chair standard ».
Modalités d’aide
Le taux d’aide publique totale est de 25% des dépenses éligibles.
Le plancher de dépenses éligibles est fixé à 10 000 €, le plafond est de 60 000€.
Sélection des projets
C’est un appel à projet dont le principe est de retenir les dossiers répondant le mieux aux critères, en cas d’enveloppe restreinte. Le comité de sélection détermine la sélection des dossiers, en tenant compte des enveloppes de crédits disponibles, et selon les principes suivants :
-disponibilité des enveloppes budgétaires,
-prise en compte de la réorientation des élevages suite à la cessation d’activité du groupe Doux
-prise en compte des différentes organisations de producteurs
-prise en compte des investissements stratégiques pour la filière volailles de chair standard
Le conseil CERFRANCE
Déposer un dossier, mais prévoir un plan de financement intégrant un emprunt couvrant 100% de l’investissement, pour pouvoir faire face à un paiement de la subvention tardif, ou à un rejet du dossier.
par Céline Vailhen | Juin 6, 2018 | Bovin, Références Économiques
Retrouvez les résultats partiels de 2017 sur la filière viande bovine.

par Céline Vailhen | Juin 6, 2018 | Bovin Laitier, Caprin, Références Économiques
Retrouvez les résultats partiels de 2017 sur le lait de vache et le lait de chèvre.

par Céline Vailhen | Juin 6, 2018 | Cuniculture, Porc, Références Économiques, Volaille
Retrouvez les résultats partiels de 2017 sur les productions spécialisées ( porcs, volailles, lapins,).

par Céline Vailhen | Fév 23, 2018 | Bovin, Bovin Laitier, Caprin, Grandes Cultures, Références Économiques, Volaille
Télécharger gratuitement le livre blanc « Analyse et perspectives agricoles vendéennes 2018 – Références Agricoles » par les conseillers Cerfrance

Le livre blanc « Références agricoles » est rédigé par nos conseillers Cerfrance spécialisés en agriculture, il a pour objet de vous présenter l’analyse et les perspectives des différents filières agricoles : production laitière,production caprine, production porcine, aviculture, cuniculture et les grandes cultures.
Télécharger le gratuitement
par Céline Vailhen | Fév 22, 2018 | Bovin, Références Économiques
Une crise structurelle en viande bovine qui induit des évolutions de système d’élevages (CERFRANCE Vendée)
Décapitalisation du cheptel de bovins allaitant en 2017
Les départs à la retraite non remplacés, la sécheresse dans certaines zones et le manque de trésorerie dans les élevages ont conduit à une hausse significative des abattages de vaches allaitantes, en Vendée (51 076 vaches, +5%/2016) et en France (+6%/2016). En outre, la consommation de viande bovine poursuit son érosion (-2%/2016) et les abattages de vaches laitières restent à un niveau élevé (même si -1%/2016). Ainsi, les prix de vente sont resté à un faible niveau en 2017 (source : CERFRANCE Vendée) :
- Prix moyen 2017 de la vache de race Charolaise : 3,76 €/kg (+9 cts/2016)
- Prix moyen 2017 de la vache de race Blonde d’Aquitaine : 4,39 €/kg (-9 cts/2016)
Les marges brutes des vaches sont en retrait (source : CERFRANCE Vendée) :
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Marge Brute |
Produit |
Coût alimentaire |
| Race Charolaise |
662 €/VA (-36 €/2016) |
-13 €/VA |
+19 €/VA |
| Race Blonde d’Aquitaine |
830 €/VA (-29 €/2016) |
+36 €/VA |
+61 €/VA |
A noter que la décapitalisation a générée une hausse du produit dans certains élévages. De plus, les aléas climatiques et la qualité des fourrages récoltés n’ont pas permis une réduction du coût alimentaire.
Année atypique pour le jeune bovin
En ce qui concerne le jeune bovin allaitant, l’année a été meilleure. En lien avec la baisse de la production (46 068 JB soit -4%/2016), le rebond de la consommation italienne de viande bovine et à un transfert de la consommation allemande de la viande de porc vers la viande bovine, le prix du JB a progressé, et ce quelque soit la race (source : Cerfrance Vendée) :
- Prix moyen 2017 du jeune bovin Charolais : 3,81 €/kg (+10 cts/2016)
L’année a également été atypique avec l’absence de baisse saisonnière au printemps, puis une forte hausse du prix en été, avec un écart de +34 cts/kgc/2016 durant tout l’automne.
La marge brute du jeune bovin s’améliore, même si, comme pour les vaches, le coût alimentaire a augmenté (source : Cerfrance Vendée) :
|
Marge Brute |
Produit |
Coût alimentaire |
| Race Charolaise |
397 €/JB (+63 €/2016) |
+72 €/JB |
+5 €/JB |
La crise structurelle mène à des modifications des systèmes d’élevages. Quel cheptel vendéen demain ?
A court-terme, il semble que la phase de décapitalisation va se poursuivre, avec un recul du potentiel d’engraissement. A moyen-terme, les évolutions sont plus incertaines. Le système naisseur-engraisseur est remis en question dans certains élevages. La Vendée est récemment devenue exportatrice nette de broutards. Néanmoins, des projets d’ateliers d’engraissement de jeunes bovins existent (spécialisation ou reconversion laitière). Une majorité de départs à la retraite ne sont pas remplacé. Toutefois, des jeunes sont motivés, et s’installent au sein de l’exploitation familiale ou entre tiers, en développant le cheptel. Également, les projets de conversion en agriculture biologique se font de plus en plus nombreux.
Transversalement à ces modifications de systèmes, les éleveurs s’orientent vers une de ces 4 stratégies pour surmonter les difficultés :
- Hausse de la productivité de la main d’œuvre (+1 VA/an/UTH) et/ou du cheptel (+2 kgc/VA/an)
- Réduction des charges (autonomie alimentaire, mutualisation de la mécanisation)
- Meilleure valorisation des produits (segmentation des animaux, filières qualités, vente directe)
- Simplification du travail
Aucune stratégie n’est idéale, la plus pertinente dépend de l’éleveur et de l’élevage. Les cohérences doivent être au cœur de la réflexion : chargement, coût alimentaire au regard du produit, marge bovine à l’hectare comparée au potentiel des cultures, charge de mécanisation selon le cheptel, potentiel d’investissements par rapport à l’EBE, …
Ainsi, il apparait bien difficile de définir les types d’exploitations de bovins allaitants qui composeront le paysage vendéen. Néanmoins, la diversité des systèmes et des éleveurs, qui constitue une des forces de la filière, devrait toujours être d’actualité.
Retrouvez les résultats 2017 en viande bovine Vendéens ainsi que les perspectives 2018 par les conseillers spécialisés Cerfrance Vendée. Pour télécharger, l’ensemble des résultats cliquez-ici.
par Céline Vailhen | Fév 22, 2018 | Caprin, Références Économiques
Retrouvez les résultats 2017 des éleveurs de chèvres Vendéens ainsi que les perspectives 2018 par les conseillers spécialisés Cerfrance Vendée. Pour télécharger, l’ensemble des résultats cliquez-ici.
par Céline Vailhen | Fév 21, 2018 | Volaille
Dans un contexte céréalier favorable aux productions animales, les marges brutes des éleveurs de volailles se sont maintenues en 2017 avec une progression sensible depuis 2 ans des marges canards et volailles label. La filière vendéenne est dynamique avec un niveau d’investissements important, notamment boostés par les aides PCAE et les aides des opérateurs pour les nouveaux investisseurs. Les états généraux de l’alimentation ont réaffirmé la demande des consommateurs pour évoluer vers des produits sous signe de qualité et un des principaux enjeux reste la reconquête du marché de la volaille en RHD.
Stabilité des marges en 2017 pour les poulets et dindes, forte hausse en canards :
Si on enlève les écarts liés aux échantillons des trimestres, les marges brutes / m² sont stables en :
- Poulet de chair standard pour une moyenne 2017 de 30 € / m²
- Dindes de chair pour une moyenne 2017 de 34.5 € / m²
- Poulets bio pour une moyenne 2017 de 45 € / m²
- Volailles label pour une moyenne de 35 € / m²
Les marge brute sont en forte augmentation en canard pour une moyenne 2017 de 53.5 € / m² en lien avec une baisse de la pression sanitaire.
Ces moyennes masquent de fortes disparités en fonction du niveau technique de l’éleveur et de la vitesse de rotation des lots.
Augmentation de l’EBE pour les élevages spécialisés, progression moins forte des revenus courants
Le contexte favorable globalement pour la volaille de chair et l’augmentation des dimensions d’élevage /UTHF explique la progression du niveau d’EBE/ UTHF depuis 2014. Le résultat courant / UTHF (EBE – amortissement – Frais Financiers) progresse moins vite que l’EBE avec des investissements importants (50 000 € / exploitations spécialisées en 2016).

Quels enjeux pour la filière demain ?
1°) Forte évolution des modes de consommation
Le bilan des états généraux de l’alimentation ont confirmé les nouvelles tendances de consommation volailles sous signe de qualité (label, bio, certifiés), plus de découpe et plats préparés. L’enjeu pour la filière est de répondre à cette demande et conquérir des parts de marché dans le RHD, ou les viandes importées sont prédominantes.
2°) Pression sur le sanitaire qui reste forte
L’année 2017 a été fortement impactée par la grippe aviaire. Les éleveurs vendéens n’ont pas été touchés directement par les vides sanitaires. Néanmoins, les opérateurs ont subi des fermetures de leur marché export et une forte baisse de la production française en particuliers en canards gavage. Le plan biosécurité mis en place a mobilisé toute la filière car les enjeux sont importants.
3°) Le bien-être animal au cœur des préoccupations
L’année 2017 a également vu le bien-être animal au cœur des débats. L’enjeu de la filière est de répondre aux attentes sociétales sans mettre en péril le modèle de production afin de maintenir des couts de revient corrects. Le prix de vente du produit reste malgré tout encore un facteur déterminant pour les acheteurs avec une concurrence forte de pays tels la Pologne ou l’Ukraine.
4° Un plan filière suite au état généraux de l’alimentation
L’état français s’est fortement engagé à soutenir les filières de qualité et les investissements par le PCAE avec le déblocage de 1 Milliards d’€. L’objectif est de regagner des parts de marché sur le RHD et de développer la découpe en produit sous signe de qualité.
Quelles perspectives pour les éleveurs en 2018 ?
Les perpectives au niveau vendéen sont plutôt bonnes. La demande est forte notamment en poulet label, bio et en canards. Le maintien d’une céréale à un faible niveau de prix reste un atout pour la stabilité des marges.
Les pressions sur les élevages afin qu’il modifie leur système est forte :
- Bien-être (mise en place de fenêtres, réduction des densités),
- Réduction des produits vétérinaires,
- Réduction des émissions polluantes (Normes IED).
Ces évolutions sont souvent nécessaires afin de répondre aux demandes sociétales. Cependant, les éleveurs attendent un soutien au niveau des marges pour faire face à ces nouveaux investissements.
Eric Egron
Conseiller CERFRANCE Vendée
Retrouvez un résumé en vidéo :
Retrouvez les résultats 2017 Vendéens ainsi que les perspectives 2018 par les conseillers spécialisés Cerfrance Vendée. Pour télécharger, l’ensemble des résultats cliquez-ici.