JA : Suivi à mi-parcours du Plan d’Entreprise (PE)

JA : Suivi à mi-parcours du Plan d’Entreprise (PE)

La réforme des aides à l’installation en agriculture s’est mise en place en 2015. Cela fait maintenant 3 ans que les nouvelles règles de contrôle à mi-parcours s’appliquent. Les premiers doivent intervenir bientôt.

 

L’instruction technique du 27 décembre 2017 publiée en 2018 définit les modalités du suivi à mi-parcours des plans d’entreprises (PE). Les jeunes installés depuis le 1er janvier 2015 doivent déposer leur fiche de suivi dans un délai maximal de 2 ans et 6 mois.

La date d’installation figurant sur le certificat de conformité fixe le point de départ du délai. La fiche à présenter est assez simple à remplir. Elle récapitule l’ensemble des réalisations effectuées par le JA au cours de ses deux premières années d’installation. L’instruction technique prévoit d’envoyer l’original à la DDTM et une copie à la chambre d’agriculture.

Le défaut de transmission de la fiche, le remplissage imparfait ou des points de non-conformité peuvent déboucher sur une déchéance totale ou partielle de la DJA.

Dans le cas de l’installation progressive c’est à cette étape que se déclenche (ou non) le paiement du 2ème acompte de DJA.

L’instruction ayant été publiée au-delà des dates butoirs pour les premiers concernés, elle prévoit des dispositions transitoires sur le délai de 2 ans et 6 mois. Par ailleurs les JA en société, peuvent avoir des dates de clôture d’exercices qui ne coïncident pas avec la période de 2 ans et 6 mois après installation. Cela ne doit pas vous conduire à déposer tardivement la fiche. Il faut expliquer sur la fiche la « contrainte rencontrée », au niveau de la rubrique 5 « données comptables ».

 

L’instruction prévoit aussi que la chambre d’agriculture informe les JA concernés par les délais à respecter, et leur envoie les modèles vierges.

 

Pour faire le point sur vos obligations, nous vous invitons à questionner la DDTM et la chambre d’agriculture.

PCAE végétal 2018 : nouvelles périodes d’appel à projets

PCAE végétal 2018 : nouvelles périodes d’appel à projets

La région Pays de la Loire a ouvert de nouvelles périodes d’appel à projets pour 2018.

Le 1er appel à projets du PCAE – volet végétal pour l’année 2018 est ouvert du 2 janvier au  1er mars 2018.

Il n’y a pas de changement par rapport au dernier appel à projet de 2017. Les modifications de notation des dossiers ont eu lieu entre le 1er et le 2ème appel à projets de 2017.

Les exploitations engagées dans des démarches environnementales obtiennent des rangs de priorité plus élevés, pour la notation de sélection de dossiers.

http://www.loire-atlantique.gouv.fr/Politiques-publiques/Agriculture/Aides-aux-investissements/Plan-de-competitivite-et-d-adaptation-des-exploitations-en-Pays-de-la-Loire-PCAE/PCAE-vegetal-regional

PCAE élevage 2018 : nouvelles périodes d’appel à projets

PCAE élevage 2018 : nouvelles périodes d’appel à projets

La région Pays de la Loire a ouvert de nouvelles périodes d’appel à projets pour 2018. Elle a décidé de réduire les taux d’aides, et modifié les priorités de sélection des dossiers.

Le conseil régional des Pays de la Loire a ouvert 2 nouveaux appels à Projets :

– 3/01 au 15/03/2018

– 1/06 au 31/08/2018

et a modifié un peu les priorités :

– renforcement de certaines filières : volailles reproductrices, lapin, ovin, caprin, JB contractualisés, en attribuant 40 points de plus aux projets concernant ces filières

– renforcement des JA, +10 points

– mise en avant des investissements en biosécurité des filières cunicole et avicole, attribution de 90 points. Mais pour obtenir cette cotation spécifique à la biosécurité de ces filières, les investissements présentés ne doivent présenter que cet objet (bétonnage des sols …), et pas d’autres investissements de développement notamment.

Les critères de définition de la filière volailles ont évolué :

– disparition de la distinction pour les volailles sous signes de qualité (SIQO) entre les certifications « sans OGM », et les non certifiés. Toutes les volailles SIQO sont traitées de la même façon, sur les cotations et les taux de subventions, désormais.

– pour obtenir la qualification BEBC, les productions de cailles doivent représenter plus de 400 m², et les autres volailles plus de 750 m². Les canards gavage ne sont pas concernés par ce seuil.

Enfin, l’évolution principale concerne la baisse des taux d’aide de 5 points. Le taux de base passe ainsi de 30 à 25%.

L’entrée d’un JA dans une société permet encore de déclencher l’ouverture d’un nouveau dossier PCAE, si le solde de paiement du 1er dossier a été demandé.

Le dépôt d’un dossier spécifiquement « biosécurité en élevage cunicole ou avicole », ne bloque pas le dépôt d’un dossier PCAE élevage « modernisation » s’il n’inclut pas d’investissements biosécurité.

Il est aussi toujours possible de déposer un 2ème dossier PCAE concernant un 2ème bâtiment de volailles de chair sous signe de qualité (SIQO), qui reste soumis à un plafond global pour les deux dossiers.

http://www.loire-atlantique.gouv.fr/Politiques-publiques/Agriculture/Aides-aux-investissements/Plan-de-competitivite-et-d-adaptation-des-exploitations-en-Pays-de-la-Loire-PCAE/PCAE-elevage-regional

La prévoyance Mutualia

La prévoyance Mutualia

Vous avez peut-être reçu ces derniers jours un mail des services de la FDSEA concernant la prévoyance de vos salariés.

Toutes les entreprises agricoles doivent souscrire un nouveau contrat d’assurance prévoyance d’ici le 31 décembre. En effet, les représentants de la profession, dont fait partie la FDSEA, ont très récemment dénoncé cet accord avec l’AG2R et ont négocié un nouvel accord avec MUTUALIA, qui assure déjà pour beaucoup d’entre vous la complémentaire santé de vos salariés.

De quoi s’agit-il ?

Jusqu’à présent, la grande majorité des exploitations agricoles étaient assurées pour la prévoyance de leurs salariés par le groupe AG2R.

Les représentants de la profession, dont fait partie la FDSEA, ont très récemment dénoncé cet accord avec l’AG2R et ont négocié un nouvel accord avec MUTUALIA, qui assure déjà pour beaucoup d’entre vous la complémentaire santé de vos salariés.

Que faut-il faire ?

Compte tenu de cette dénonciation, il est donc désormais impératif que toutes les entreprises agricoles (production, ETA et CUMA à l’exception de l’arboriculture) souscrivent un nouveau contrat d’assurance prévoyance d’ici le 31 décembre (sinon vos salariés ne seront plus couverts).

Pour souscrire cette assurance « prévoyance », vous êtes libre de vous rapprocher d’un organisme de votre choix ou de suivre la recommandation des partenaires sociaux en souscrivant auprès de MUTUALIA, dont les tarifs ont été spécialement négociés.

Comment adhérer auprès de MUTUALIA ?

Il vous suffit de compléter Bulletin_adhesion_Mutualia , le signer et le renvoyer à MUTUALIA avant le 31 décembre (en veillant à parapher chaque page des « conditions particulières »).

Vous pouvez leur envoyer ce bulletin une fois complété et signé soit par email ou par courrier aux adresses suivantes :

mgo-relationclient@mutualia.fr

Mutualia Grand Ouest – Service Relation Client

6 rue Anita Conti

CS 82320

56008 VANNES CEDEX

Et après ?

Pour les salariés déjà présents dans votre entreprise, vous n’aurez rien d’autre à faire avec MUTUALIA, car les informations de vos salariés seront automatiquement transmises de l’AG2R à MUTUALIA.

Pour l’établissement de vos bulletins de salaire de janvier, il faudra que vous informiez votre gestionnaire de paie notamment si vous avez souscrit un contrat auprès d’un organisme autre que MUTUALIA pour qu’elle puisse intégrer les nouvelles informations.

Retrouvez ici le Bulletin_adhesion_Mutualia

Retrouvez ici le Guide_employeur_Mutualia

Paiement vert et SIE

Paiement vert et SIE

L’union européenne a fait évoluer certaines règles concernant les SIE, dans le « règlement omnibus » de cette fin d’année 2017. Il y a une simplification pour les exemptions SIE. Le ministère a tranché sur les interdictions d’utilisations des produits phytosanitaires.

Obligations de diversité et SIE

Les exploitations sont soumises à la diversité des assolements, et au maintien ou à la mise en place de SIE à hauteur de 5% de la SAU, sauf pour certaines catégories qui en sont exemptées :

  • les petites surfaces de terres arables,
  • les exploitations bio,
  • et les exploitations ayant une grande surface en herbe.

Sur ce dernier critère, les conditions étaient restrictives et différentes pour les exemptions « diversité » et « SIE ».

A partir de 2018 les exploitations suivantes sont exemptées de l’examen de la diversité et du minimum de SIE :

  • (1) exploitations ayant plus de 75% des surfaces arables, en prairies temporaires, et/ou en jachère annuelle et/ou en légumineuses

ou

  • (2) exploitations ayant plus de 75% de la surface admissible, en prairies temporaires et/ou en prairies permanentes

quelque soit la surface en terre arable, dans les deux cas.

Les prairies de mélanges de légumineuses et de graminées, seront considérées soit en prairie soit en légumineuses pour l’exemption (1). La définition précise des catégories dépendra de la liste de l’instruction technique PAC 2018, à venir.

Interdiction des produits phytosanitaires sur SIE

L’utilisation des produits phytopharmaceutiques est interdite sur tous les couverts que vous souhaitez déclarer comme SIE.

Par ailleurs le ministère devait définir les périodes de présence obligatoire du couvert sur l’année civile. Il a décidé de lier les deux notions.

Les dates d’interdiction d’utilisation des produits phytopharmaceutiques sont donc les suivantes :

 

Le nouveau règlement ne s’applique qu’à partir de janvier 2018. Donc les Plantes fixatrices d’azote et les bandes le long des forêts avec production ayant reçu des traitements avant le 1er janvier 2018, restent potentiellement éligibles à la SIE, pour la campagne 2018. Par contre les Plantes fixatrices d’azote « SIE » pour la campagne 2019, ne pourront recevoir aucun produit phytosanitaire du semis à la récolte.

La destruction chimique des Cultures dérobées est possible après la période de présence obligatoire.

En cas de cultures pluriannuelles, l’interdiction s’applique du 1er janvier au 31 décembre de la campagne de déclaration :

  • si le semis a été réalisé l’année précédant la campagne de déclaration, l’application des produits phytosanitaires est donc possible du semis au 31/12 précédant la campagne de déclaration en SIE
  • l’application des produits phytosanitaires est donc possible à partir du 01/01 succédant à la campagne de déclaration en SIE

L’interdiction de produits phyto est très pénalisante pour les plantes fixatrices d’azote.