
Résultats partiels : Productions spécialisées
Retrouvez les résultats partiels de 2017 sur les productions spécialisées ( porcs, volailles, lapins,).
Retrouvez les résultats partiels de 2017 sur les productions spécialisées ( porcs, volailles, lapins,).
Le livret est rédigé par nos conseillers Cerfrance spécialisés en agriculture, il a pour objet de vous présenter l’analyse et les perspectives des différents filières agricoles : production laitière, production caprine, production porcine, aviculture, cuniculture, les grandes cultures et les productions végétales.
En 2016, le résultat moyen d’exercice s’affiche à 23 700 € par actif familial. C’est une hausse de 3 900 € par rapport à 2015.
Malgré la compétitivité des importations de viandes de volailles européennes sur le marché français et une filière perturbée par l’influenza aviaire, le dynamisme de la consommation intérieure permet de limiter l’érosion des prix de reprise.
Les baisses du prix de l’aliment et de la charge en combustible compensent les moins bons prix de reprise.
Une meilleure rotation des lots et l’augmentation des surfaces de poulailler dans certains élevages permettent l’amélioration des marges brutes avicoles globales.
La consommation de viande de lapin poursuit son repli en France (-8 % entre 2015 et 2016 d’après l’ITAVI). Cette conjoncture pèse sur la rentabilité des élevages : la réduction du prix au kg oriente les marges brutes à la baisse malgré la diminution du coût alimentaire liée à celle prix de l’aliment.
Comme chaque année, les délégués Cerfrance Vendée ainsi que les acteurs des filières agricoles, étaient invités pour la présentation des 1ers résultats partiels 2016 des exploitations agricoles Vendéennes.
Ces résultats sont partiels et permettent d’avoir une 1ère vision des résultats économiques agricoles en Vendée. Présenté par Production, vous pouvez consulter le document de synthèse en cliquant sur l’image ci-dessous :
Ce temps fort a également été filmé.
Ecoutez l’analyse et la présentation complète de nos conseillers ICI
Les conseillers de Cerfrance Vendée organisent une réunion d’information-débat sur les résultats agricoles vendéens 2016 mardi 21 mars de 09 h 45 à 12h.
A la suite de cette présentation, des agriculteurs participeront à une table ronde, animée par Sandra Billy, animatrice sur TV Vendée, sur le thème « la réussite est dans le pré ».
L’occasion également de présenter les résultats du 1er baromètre 2017 des agriculteurs Vendéens.
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Téléchargez le livre blanc des références économiques 2016 ici : Références économiques 2016
L’amortissement exceptionnel consiste à amortir 40% du prix du bâtiment linéairement sur 5 ans, puis d’amortir le solde sur la durée restante.
Cette mesure permet donc d’amortir plus rapidement un bâtiment d’élevage et d’économiser de la MSA et de l’impôt les 5 premières années. Par contre l’amortissement sera plus faible les années suivantes.
Il s’applique aux bâtiments affectés aux activités d’élevage (construits ou achetés), aux matériels et installations destinés au stockage des effluents d’élevage et aux travaux de rénovation.
L’amortissement exceptionnel concerne les achats, constructions et travaux réalisés entre le 01/01/2016 et le 31/12/2017.
Le dispositif concerne les entreprises au bénéfice réel ou à l’impôt sur les sociétés, il est optionnel et doit être comptabilisé au plus tard au cours du 3ème exercice suivant celui de la construction, de l’achat ou de la réalisation des travaux de rénovation.
Pour en savoir +, rdv sur : www.agrizone.net/news/comment-amenager-vos-batiments-d-elevage-bovin.75
Il n’est pas nécessaire d’avoir bénéficié du FAC viande, porc ou élevage de l’automne 2015 pour bénéficier du FAC 2 élevage. Le FAC 2 élevage consiste en la prise en charge partielle des frais liés à une garantie BPI ou à une restructuration bancaire éligible au dispositif. Dans ce cas, le premier interlocuteur à contacter pour savoir si vous êtes éligible est votre banque. Les dossiers sont à déposer jusqu’au 31 octobre 2016.
Dernière minute
Un communiqué du ministère de l’agriculture daté du 7 juin, nous informe :
Rappel : Le FAC élevage de l’automne dernier comportait 3 volets :
– Le volet a, correspondant à la prise en charge partielle des intérêts d’emprunts ; ce dossier est clos.
– Le volet b, correspondant à la prise en charge partielle du coût de la garantie BPI
– Le volet c, correspondant à la prise en charge partielle des surcoûts liés à une restructuration bancaire.
Le FAC 2 élevage est le prolongement des volets b et c du FAC jusqu’au 30/06/2016. Il ne concerne donc que les exploitations ayant fait l’objet d’une garantie BPI ou d’une restructuration bancaire éligible au dispositif. Voir la dernière newsletter pour plus d’informations.
NB : Les éleveurs peuvent ne pas avoir été éligibles au FAC en 2015, et être éligibles au FAC 2 élevage.
Pour les exploitations éligibles, le processus de constitution et de dépôt des dossiers défini par la cellule d’urgence est le suivant :
1- L’exploitant demande à sa banque s’il est éligible au dispositif. Si oui la banque fournit l’annexe 5 du dossier FAC 2 (annexe sur laquelle les coûts liés à la restructuration bancaire sont précisés)
2- L’exploitant demande à la DDTM sa situation au regard des aides « de minimis » et complète l’annexe 1 du dossier FAC 2 en reportant le montant fourni par la DDTM et en ajoutant éventuellement les crédits d’impôt « bio » et « remplacement » perçus sur les 3 dernières années
3- L’exploitant demande à Cerfrance Vendée de compléter le dossier FAC 2 et d’attester les données comptables
4- L’exploitant dépose son dossier complet à la DDTM (formulaire attesté par Cerfrance Vendé + annexe 5 fournie par la banque + annexe 1 « de minimis » complétée)
Avec un résultat d’exercice de 20 500 €/UTAF, la rentabilité des élevages de volailles diminue sensiblement. La production de poulets est toujours favorisée par une bonne dynamique à l’exportation alors que le marché de la dinde s’effrite. De plus, la conjoncture en canards se dégrade.
L’évolution défavorable du coût alimentaire, et l’impossibilité de répercuter cet effet sur les prix de vente engendre une réduction du niveau des marges brutes au m² chez les éleveurs..
En 2013, les marges brutes diminuent dans l’ensemble des productions.
Le canard souffre de manière conséquente
Les niveaux de marge brute 2013 se maintiennent au niveau de 2012. la valorisation des lapins s’adapte au coût alimentaire pour assurer un relatif maintien des marges.